Pour Moune la peinture c’est une longue histoire, c’est surtout une source de vie pour l’expression de sa sensibilité. Elle fait ses armes avec l’huile et une démarche académique bien qu’autodidacte. Il s’ensuit un travail de réflexion, de recherches et plusieurs participations à des expositions.
Moune
La peinture acrylique s’est imposée pour des raisons pratiques et surtout de technicité. Support de collage pouvant recevoir divers ajouts de matières telles que de la coquille d’oeufs pilée, du papier, des tissus, des matières acryliques structurantes… La révolution n’a pas été que dans le choix du médium, elle a surtout introduit une nouvelle expression. Il n’est plus question de peinture figurative mais de porter ses sens sur une figure du réel. Figurer le vrai, toujours plus vrai, grâce à diverses matières et l’apparition du relief du sujet sur un fond révélateur.
Ainsi la RÉELLE TEXTURE se dévoile.
Moune a d’abord exploré cette variation en imprégnant et posant des papiers et tissus enduits de peinture acrylique sur des fonds de toiles peints pour obtenir un rendu proche du végétal. Les autres matières ont été introduites ensuite afin de mettre en scène la qualité d’un vase en ciment , le volume et la texture des cheveux d’un clown…
La production des années 2020 est dévolue à la texture des aliments, « une qualité organoleptique qui peut se définir comme la manifestation sensible fonctionnelle des propriétés structurales et mécaniques des aliments détectés par les sens ». La vue (l’illusion), l’ouïe (le craquant d’un pain), le toucher (les aspérités de la croute) ouvrent l’appétit du visiteur qui signale spontanément son envie d’en manger.
EXPÉRIENCE
Intervenante en milieu scolaire
Soutenue par le Rotary Club Belfort Aire Urbaine
Toujours un suivi dans le cadrage
